La pratique de Johanna
Martins tourne autour de multiples médiums. La photographie,
avec laquelle elle capture différentes textures du monde et dont
elle brouille l’échelle. Les interventions in-situ, dans
lesquelles elle entre en dialogue avec les données physiques de
l’espace. Et finalement, sa pratique de la peinture dans
laquelle elle joue également des ressemblances entre les
matières et ce qu’elles évoquent. Elle est attirée par la
beauté des choses imparfaites, impermanentes et incomplètes.
Les moments fugaces de lumière et les objets ou les surfaces
usés par le temps.
Plus récemment, la découverte de la
gravure lui a ouvert un nouveau champ des possibles sur son
rapport aux matières et plus particulièrement au monde
minéral.
Portrait : © Greg Clément